Oui Pub : la fin d’un test, le début d’une réflexion collective

Lancement de l’expérimentation

Le 30 avril 2025 a marqué la fin officielle du dispositif « Oui Pub », trois ans après son lancement en phase d’expérimentation. Pensé comme une alternative écologique à la publicité non sollicitée, ce système reposait sur un principe simple : seuls les foyers apposant l’autocollant “Oui Pub” sur leur boîte aux lettres étaient autorisés à recevoir des imprimés. L’objectif était clair : réduire la consommation de papier et les déchets associés.

Les conséquences révélées

Cette initiative, encadrée par l’ADEME et le ministère de la Transition écologique, a eu des effets mesurables. Dans les territoires pilotes, la baisse du volume de papiers distribués a été nette. Pourtant, elle s’est accompagnée d’effets collatéraux lourds, notamment sur l’emploi et l’équilibre économique d’une filière entière. D’après l’Union Nationale des Industries de l’Impression et de la Communication (UNIIC), près de 8 000 emplois auraient été perdus depuis le début de l’expérimentation, et la baisse d’activité atteindrait jusqu’à 15% du chiffres d’affaires global de la filière.

Un constat amer

Chez AGIR GRAPHIC, nous avons ressenti les effets de cette mutation, car au-delà des volumes, c’est toute la perception du support papier qui a été remise en question. Cette expérimentation, bien qu’animée par une volonté environnementale, a aussi ravivé certains malentendus autour du papier. Elle a parfois renforcé l’idée que le support imprimé serait systématiquement synonyme de gaspillage, de pollution ou de communication dépassée. Pourtant, ces représentations ne tiennent pas toujours compte des progrès réalisés par la filière, ni de la réalité des usages. Ce sont justement ces raccourcis que nous souhaitons interroger, avec nuance et pragmatisme.

Papier et numpérique : l’éternel questionnement

Mais faut-il réellement opposer papier et numérique ? Cette dichotomie, trop souvent simplifiée, ne reflète pas la complexité des usages ni la complémentarité de ces deux médias. De plus en plus d’études soulignent que le papier, bien produit et bien utilisé, est loin des idées reçues. Il reste l’un des supports les plus recyclés en France, consomme moins d’énergie sur l’ensemble de son cycle de vie que certaines pratiques numériques intensives, et conserve une puissance sensorielle, émotionnelle et mémorielle inégalée. Le digital, quant à lui, permet des interactions immédiates, une réactivité précieuse et une diffusion massive. Il n’est pas question de nier sa place, mais de trouver le bon équilibre. L’un ne doit pas exclure l’autre. Le papier et le numérique ne s’opposent pas : ils se répondent.

La décision AGIR GRAPHIC

Chez AGIR GRAPHIC, nous faisons le choix de l’intelligence collective. Nous accompagnons nos clients pour concevoir des supports pertinents, adaptés à leurs objectifs, pensés dans une logique durable et intégrés dans des stratégies globales. Car plus que jamais, la communication mérite d’être réfléchie, ciblée, assumée.

Le papier n’est pas un déchet. C’est un média à part entière, porteur de sens et de valeurs. Et nous sommes fiers d’en défendre l’avenir, non pas dans une logique de résistance, mais dans une volonté d’évolution.

Continuons à écrire ensemble cette nouvelle page.

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